
D’après une étude Ipsos pour Vinci Autoroutes, 9 Français actifs sur 10 souhaitent pouvoir réduire l’impact environnemental de leurs déplacements. Et une personne sondée sur deux songe à passer en mode électrique.
Les études et les sondages peuvent à la fois tout et rien dire. En fonction des biais et de la manière dont les questions sont posées, leurs résultats sont parfois à prendre avec des pincettes. Mais ils donnent tout de même des tendances, et concernant la mobilité, il semblerait que les Français.e.s soient conscients d’une chose : leurs déplacements sont une source de pollution, et la grande majorité aimerait y remédier. C’est en tout cas le résultat d’une étude menée auprès de 4000 personnes par Ipsos pour la société Vinci Autoroutes publiée le 22 juillet.
Le chiffre à retenir ici est mentionné dans cet extrait issu de l’étude : « Si près de 9 Français sur 10 ont gardé le même moyen de transport qu’avant la crise sanitaire, la voiture restant largement prédominante, ils affichent désormais une forte volonté de réduire de manière significative l’empreinte carbone liée à leurs déplacements. Plus d’1 actif sur 2 se montre aujourd’hui prêt à franchir le pas en achetant un véhicule électrique d’ici 5 ans. »
🚗 Alors que la prise de conscience environnementale n’a jamais été aussi forte, l’enquête menée pour @VINCIAutoroutes analyse les leviers de la décarbonation des #mobilités en France. Quelle évolution des modes de déplacements et attentes des Français ? https://t.co/SccT9a6Khw
— Ipsos France (@IpsosFrance) July 22, 2021
Les Français y pensent. Comme l’indique l’étude, seulement 4% des personnes interrogées possèdent une voiture électrique. Un chiffre encore bas qui pourrait grimper d’ici quelques années. 1 individu sur 5 (20%) aurait déjà prévu d’acheter une voiture « propre » d’ici cinq ans et 1 personne sur 4 (28%) dit y réfléchir, précise le sondage. Par contre, les véhicules à hydrogène ont moins la cote, avec seulement 6% des intentions d’achat.
Si les Français.e.s seraient donc partant pour l’électrique, plusieurs freins existent encore, et seront à améliorer pour convaincre totalement la plupart des sondés à sauter le pas : un meilleur bonus écologique à l’achat, un réseau de bornes de recharge suffisant ou encore des places de stationnement gratuites en ville pour les véhicules électriques.
L’électrique gagne du terrain. Toujours selon Ipsos, dans une autre étude, 45% des sondés pensent que la généralisation des voitures électriques est un phénomène de mode. Et d’après le baromètre énergie de l’Argus 2020, 29% seraient prêts à acheter une voiture hybride, contre 14% pour une électrique. Bref, les études avancent toutes des chiffres qui diffèrent, mais elles pointent toutes dans la même direction : les thermiques sont de moins en moins plébiscitées par les conducteurs, au profit des voitures moins polluantes. C’est le point à retenir.
Crédit photo Une : Premshree Pillai