
Des experts ont réalisé un classement très complet. Vous allez rire, Paris n’est pas premier.
Bouger et faire bouger. Ce n’est pas tout d’avoir une offre de transports conséquente. Les villes doivent aussi tenir compte de l’impact écologique et déployer de l’énergie pour accueillir les transports du futur. C’est ce qu’ont vérifié les experts du groupe de réflexion « Les clés de la mobilité », à la demande de la société de location de voitures Athlon, en recoupant les caractéristiques de 75 villes de 65 000 habitants ou plus, en France métropolitaine.
Ce classement se veut exhaustif. Ainsi, il prend en compte la variété de l’offre de mobilité, les tarifs pratiqués et la facilité d’accès aux transports pour les habitants éloignés. Mais aussi le stationnement, les objectifs de réduction d’émissions fixés et atteints et la « créativité » politique en matière de mobilité d’avenir. Du lourd donc. And the winner is…
1. Lyon, la plus complète. Trams connectés au réseau de métro, flotte de vélos, autopartage et même navettes autonomes, le classement applaudit cette offre de transports variée, raisonnée et complète. Mention spéciale pour le soutien au covoiturage réalisé avec les entreprises. Côté futur, l’expérimentation de voies solaires a visiblement bien plu.
2. Paris, la plus développée. En combinant les nombreuses flottes partagées (trottinettes, vélos, voitures) et les transports en communs, le réseau marque un max de points. D’autant qu’il va encore s’agrandir de cinq lignes et une centaine de bus, dont certains électriques et partiellement autonomes.
3. Rouen, la plus courageuse. Avec 110 000 habitants (seulement), la normande arrive tout de même à se distinguer ici en expérimentant tout azimut. Dernier exemple en date : l’ouverture d’un service de navettes autonomes sur route ouverte. Le seul en France.
Hors du podium, mais bien en tête, on trouve Bordeaux et Saint-Denis (93) avec entre les deux la surprenante ville de Bourges. La préfecture du Cher ne rigole pas sur un point : la protection de vos données. Les services numériques (par exemple pour prendre un abonnement au bus hybride) y sont transparents, et vos datas restent consultables. Ça aussi, c’est l’avenir.
En queue de peloton (mais tout de même devant tant d’autres), arrivent Lille, Vitry-sur-Seine, Caen et Marseille. Toutes ont gonflé leurs réseaux de transports (station de vélos à emprunter ici, lignes de tramway là) et surtout pensé à les connecter les uns aux autres. Car les villes l’ont compris, la mobilité de demain sera celle qui conjugue tous les modes transports jusqu’au dernier kilomètre.