
Le géant du VTC souhaite convertir l’intégralité de sa flotte dans le cadre de son programme « Air Pur ». Avec une idée brillante à la clé pour aider les chauffeurs à le financer.
Beaucoup décrié pour son système social inexistant, Uber semble vouloir se racheter une conduite sur l’aspect écologique. Ainsi, l’acteur américain incontournable du VTC s’est mis en tête de convertir à l’électrique toute sa flotte londonienne – 45 000 véhicules – à l’horizon de 2025.
17 centimes. Le pari est ambitieux, mais Uber a une solution toute trouvée : faire payer les usagers. Ainsi, à partir de 2019, une commission d’environ 17 centimes pour chaque mile parcouru (soit 1,6 kilomètre) sera prélevée en plus du coût de la course.
L’argent ainsi accumulé sera reversé au chauffeur. Selon les calculs d’Uber, cela représentera en moyenne 5 000 euros par chauffeur sur trois ans, une somme qui permettra de combler en partie la différence à l’achat entre une voiture à moteur thermique et une électrique.
Prime à l’ubérisation. Plus surprenant encore, Uber compte aussi aider la société civile londonienne à abandonner les vieux diesels. Début 2019, la firme californienne lancera un programme de prime à la conversion de voitures diesel antérieures à la norme Euro 4. Les mille premiers participants à se défaire de leur vieille voiture recevront en échange un crédit de 1 680 euros à dépenser en trajets en VTC. Une manière de vous fidéliser ?