
Afin de rendre les contrôles aux frontières plus fluides, les aéroports parisiens sont désormais équipés d'un système de reconnaissance faciale qui devrait faire le bonheur des touristes.
Situation chaotique. On dit souvent que la première impression est décisive. Lorsqu’un touriste débarque à Paris en avion, il peut faire face aux attentes interminables aux frontières. En 2017, des responsables du secteur aérien et aéroportuaire ont tiré la sonnette d’alarme alors que le durcissement des contrôles a provoqué de longues files d’attentes et l’exaspération des passagers. Pire, les risques de rater son avion deviennent plus grands.
30 minutes montre en main. Pour que voyager ne soit plus aussi stressant, de nouveaux sas installés depuis mi-juin, dans lesquels le visage du passager est scanné afin d’être comparé à la photo de son passeport, permettent un contrôle plus rapide. Il faut cependant avoir un passeport biométrique pour accéder à ces bornes. Un gain de temps considérable puisque l’on passe de 40 secondes avec les empreintes à 15 secondes avec la reconnaissance faciale. Mieux, les attentes ne dépassent pas les 30 minutes aux frontières douanières.
Pratique. Selon la ministre française des Transports, Élisabeth Borne, seuls 10% des passagers peuvent emprunter les bornes de reconnaissance digitale, alors que 45% des passagers des aéroports parisiens sont éligibles au système de reconnaissance faciale, principalement les ressortissants majeurs des pays de l’Union européenne. Les autorités ont d’ores et déjà déployé 15 sas à Orly et 21 à Roissy, et la ministre en prévoit 95 avant la fin de l’année. Le gain de fluidité ne pourra que s’améliorer.