
La voiture autonome est présente dans tous les esprits… Et en parlant d’esprit justement, des scientifiques chinois ont imaginé une manière de conduire grâce à la télépathie.
Aujourd’hui, quand on pense à la voiture du futur, on a d’un côté le mirage des véhicules volants (on vous en parle régulièrement sur Détours) et de l’autre, la course vers les véhicules autonomes, dans laquelle toute la Silicon Valley et les constructeurs traditionnels se sont jetés à corps perdus. Mais finalement, pourquoi la voiture sans chauffeur devrait-elle devenir incontournable du jour au lendemain et reléguer toute autre forme d’innovation au fond du garage ? Des ingénieurs chinois de l’université de Nankai se sont justement posés la question et ont imaginé un casque qui permet de contrôler une voiture par la seule force de la pensée.
“Révolutionnaire pour les personnes handicapées.”
Kit mains libres. Le dispositif consiste en 16 capteurs qui capturent des signaux EEG (éléctroencéphalographiques) directement à la source du cerveau du chauffeur. Ces signaux sont ensuite passés à la moulinette dans un logiciel qui les rend compréhensibles par le véhicule. Celui-ci peut alors avancer, reculer, s’arrêter, bloquer les portières, etc.
Si le produit ne s’adresse pas aux fétichistes de la conduite sportive, il pourrait en revanche révolutionner la vie de personnes handicapées en leur conférant un regain d’autonomie énorme. Surtout, le projet de cette équipe chinoise constitue une pierre supplémentaire dans l’exploration de systèmes pour contrôler les machines de notre quotidien par la pensée. Et l’automobile n’est pas le seul champ exploité.
Temps de cerveau disponible. Ainsi, les prothèses les plus avancées reposent désormais systématiquement sur ce type de système. De la même façon, plusieurs entreprises développant ce genre de dispositif ont fait parler d’elle au dernier CES. Il est maintenant de notoriété commune que Netflix et certains fabricants de téléviseurs discutent avec des développeurs de ces technologies pour inventer des systèmes de navigation et de zapping par la seule force du claquement de cerveau. Bref, vous l’avez compris, le futur s’annonce comme une grande cour de récré : à quand la fin du clic ?