
C’est du moins ce qu’a révélé la patronne de la firme SpaceX et, pour lancer ce service dans 5 ans, la société aérospatiale s’y prépare à grande vitesse.
L’homme qui cachait la forêt. Vous pensiez qu’Elon Musk dirigeait SpaceX ? Il en est le président mais la direction stratégique et opérationnelle est entre les mains de Gwynne Shotwell, une ingénieure en aérospatial. Lors d’un passage en France, celle-ci a donné quelques interviews concernant leur programme de satellites Wifi, Starlink (que les Français ont pu voir cet été traverser la nuit en file indienne), mais elle avait une autre annonce à faire.
Bonjour à @elonmusk en compagnie @Gwynne_Shotwell président and COO de @SpaceX pic.twitter.com/FYfcYBIPeE
— David Lisnard (@davidlisnard) June 7, 2022
Interrogée par RTL sur les futurs projets de Starship – le gros lanceur spatial anciennement nommé Big Falcon – sa patronne a affirmé que SpaceX prévoyait de lui confier des vols longs-courriers… sur Terre. Profitant de sa vitesse de 27 000 km/h, Starship pourrait emmener près d’une centaine de passagers d’un continent à l’autre en moins d’une heure. Ainsi, un trajet Paris-New York ne prendrait que 30 minutes, au lieu de 7 heures d’avion actuellement.
Static fire test of two Raptor engines on Starship 24 pic.twitter.com/NNpViztphI
— SpaceX (@SpaceX) August 10, 2022
Voler vite, pour se poser où ? Gwynne Shotwell estime que ce service pourrait être déployé d’ici 2027, même si ce n’est pas la priorité pour le groupe qui « se concentre sur la Lune, sur Mars ». Il reste surtout à régler la question des atterrissages qui ne pourront pas s’effectuer dans les aéroports. Pour le moment, le projet vise à décoller depuis des plateformes maritimes, mais aimerait évoluer rapidement. Et Miss Shotwell évoque déjà des « des pas de tirs et d’atterrissage sur la terre ferme ».
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils s’y activent en réalisant un maximum de tirs par jour : l’entreprise d’Elon Musk s’est fixée un objectif de 100 lancements en 2023 et en a déjà réalisé 42 en 2022. Plus d’un par semaine ; cela donne une idée de ce que pourrait être le rythme des rotations une fois le service lancé. Quant au prix, on l’imagine aussi stratosphérique, mais il faudra attendre 5 ans pour le connaître.
Crédit visuel Une : Twitter SpaceX.
Gwynne Shotwell @SpaceX : « Nous irons sur Mars dans moins de 10 ans » https://t.co/wIiuj4LgYi @guillaumgrallet @meganechiecchi @LePoint
— Sébastien Le Fol (@sebastienlefol) September 13, 2022