
L’information vient de fuiter via une offre d’emploi publiée ce week-end dans le "Wall Street Journal".
Uber Airlines. Même si le ciel est encore fermement réglementé en France, plus personne n’a de doute sur le fait qu’il deviendra demain une gigantesque cour de récréation pour tous nos déplacements. Les futurs taxis volants seront évidemment la principale attraction et permettront de désengorger les centres-villes, mais les drones, eux aussi, auront une partition à jouer.
Et ça devrait arriver plus vite que prévu, puisqu’une bourde d’Uber (à moins qu’il ne s’agisse d’une communication bien huilée) a permis de repérer une offre d’emploi publiée par le champion des VTC dans le Wall Street Journal : « Cherchons personne qualifiée pour développer UberExpress et créer un service sûr, légal, efficace et capable de croître rapidement. »
L’annonce a été retirée depuis, mais tout le monde aura bien compris que la firme de San Francisco est déjà prête au décollage. D’autant plus que l’offre précise que “la personne recrutée devra gérer des opérations aériennes sûres, légales et efficaces pour assurer la livraison des vols en 2019 et des opérations commerciales sur plusieurs marchés d’ici 2021“. Au moins comme ça, c’est clair.
“Il nous faut des burgers volants.” (Le PDG d’Uber)
Mon panini à 400 mètres de hauteur. Si le recoupement est facile à faire, c’est parce que Dara Khosrowshahi, le PDG d’Uber, déclarait déjà en mai dernier : « Uber ne peut pas se cantonner aux voitures. On doit se concentrer sur la mobilité. Selon moi, la clé de la mobilité urbaine est de faire voler des burgers dans toutes les villes. Il nous faut des burgers volants. » On laissera à votre nutritionniste le soin d’apprécier ces « burgers volants », mais il semble clair que la livraison de repas par drones est imminente. Une telle innovation devrait d’ailleurs faire le bonheur de ceux qui détestent la cantine d’entreprise et qui sont affamés dès 12h30 : il faudrait compter entre 5 et 30 minutes pour être livré. Deliveroo a déjà du souci à se faire… Et les employés d’Uber Eats aussi.