
Un choix qui rassure pour l'avenir de notre environnement, mais qui a probablement été plutôt poussé par l'envie de faire des économies.
Du bon sens. Selon le très sérieux Observatoire des mobilités émergentes, presque un tiers des Français a opté pour le covoiturage l’an dernier. Plus en détail, 75% des trajets domicile-travail s’effectuent encore seul(e) dans sa voiture. Sachant que la congestion du trafic routier aux heures de pointe est estimé à 40 minutes de bouchons quotidiens (à Paris comme à Marseille) et que 48 000 décès prématurés sont liés aux émissions de particules fines chaque année, le covoiturage se révèle un choix judicieux pour nous tous.
Adopter le covoiturage deux jours par semaine, c’est ainsi réduire de 25% le montant de sa facture de carburant.
On partage ? Mais cette tendance d’un tiers des Français à partager ses trajets n’est pas uniquement dans l’air du temps. En vérité, la voiture représente un certain coût financier. Entre l’achat, l’assurance, l’entretien et le prix du carburant, une automobile engloutit entre 10 à 12% du budget d’un ménage. Rapporté au fait que 40% des trajets quotidiens sont inférieurs à 3 kilomètres, le calcul est vite fait.
Plus de choix, moins d’embarras. Autre raison de choisir le covoiturage, la diversification des usages. Au-delà du cas le plus répandu des liaisons domicile-travail, on retrouve le covoiturage d’enfants vers un même établissement scolaire, ou le covoiturage lié aux loisirs pour se rendre à plusieurs à un concert ou à un match. Sans oublier le covoiturage en zone péri-urbaine ou rurale, souffrant d’un manque de transports en commun. Bref, une mobilité de plus en plus efficace. On prend les paris que si vous n’avez pas covoituré en 2018, vous essaierez en 2019.