
A lui seul, BlaBlaCar évite l'émission de 894 000 tonnes de dioxyde de carbone par an en doublant le nombre de passager par voiture.
Objectif : Zéro place vide. Le cabinet de conseil Le BIPE a réalisé une étude commanditée par BlaBlaCar, intitulée Zero Empty Seats. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les résultats redonnent de l’espoir pour l’avenir. À l’en croire, le choix du covoiturage permet d’économiser plus de 1,6 million de tonnes de CO2 par an tout en permettant à deux fois plus de personnes (+210 %) de se déplacer en voiture. Ce chiffre provient de l’analyse des données d’utilisation réelles de la célèbre plateforme de covoiturage pendant un an, sur un panel de 6 884 membres de la communauté dans 8 pays : France, Brésil, Allemagne, Italie, Pologne, Russie, Espagne et Ukraine.
1,6 millions de tonnes en CO2, c’est l’équivalent des émissions de l’ensemble des transports à Paris en un an. Comme si toute la ville coupait le moteur.
-26 % sur le baril de pollution. L’étude rappelle qu’en 2018, 95,3 millions de trajets ont été effectués grâce à la plateforme, soit 2,17 millions de tonnes de CO2 émis. Sans BlaBlaCar, 3,06 millions de tonnes de CO2 auraient été générées. On vous épargne le calcul, cela fait une économie nette de 894 000 tonnes de CO2, découlant directement du covoiturage. Une réussite concrète dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Tous passagers de la planète. Si le calcul prend en compte les économies directes réalisées à la sortie du pot d’échappement, il intègre également l’influence sociale comme « le covoiturage informel inspiré par BlaBlaCar ». En effet, si le taux d’occupation moyen d’une voiture est de 1,9 passager par véhicule, il passe à 3,9 dans les véhicules des habitués de la plateforme.
Aujourd’hui, 75 à 80 % des déplacements longue distance en Europe sont effectués en voiture. Or, l’étude démontrant que l’on pourrait économiser quelques 6,4 millions de tonnes de CO2 par an en 2023, la mobilité partagée a de beaux jours devant elle.