D’habitude, quand on parle de récupération chez Disney, c’est plutôt pour lui reprocher de piller les contes du monde entier. Largement inspirée d’un conte polynésien, Vaiana, la légende du bout du monde ne fait pas exception. Par contre, avec son smart packaging, la poupée tirée du film en fait plus pour l’environnement que ses concurrents : fabriqué en papier recyclé, sans colle et avec des encres végétales. Plus vertueux encore, le voilier de l’héroïne n’est pas fourni dans le carton mais se construit avec l’emballage.

Mise en boîte. En prenant la vague du green packaging, Disney réduit considérablement le volume de déchet produit, une gageure puisque les conditionnements intelligents sont encore plutôt le fait de startups de l’alimentaire et non de géants du divertissement. Quand on sait que le taux de croissance annuel moyen des investissements dans le green marketing est estimé à 5,40% et se compte en millions de dollars, la petite Vaiana peut se rassurer : avec son bateau en carton, elle a le vent dans le dos.