À Londres, comme dans toutes les grandes capitales européennes, c’est la guerre pour chaque centimètre carré. Ce qui explique certainement le cout exorbitant du moindre appartement dans la capitale anglaise et le fait que la majorité de ses habitants vivent en colocation. À Paris, même problème ou presque ; l’inflation sans fin des loyers est même devenue l’une des raisons principales qui décourage les Parisiens de vivre… à Paris.

Petit, mais il fait le maximum. Pour répondre à ce manque d’espace, Nina Tolstrup et Jack Mama du cabinet Studiomama ont profité d’un travail réalisé lors du London Design Festival de 2016 pour tout compresser au maximum, et ainsi concevoir ce qui pourrait bien être la plus petite maison de Londres. Après avoir investi un « gigantesque » espace de 13m2, ils se sont simplement demandé comment maximiser le minuscule en s’inspirant de l’ergonomie des caravanes des bateaux, où les locataires parviennent à vivre dans à peu près deux fois la taille d’un ascenseur.

Zone détente. Le résultat de leurs travaux, c’est donc cette maison où les meubles sont flexibles et ajustables en fonction des moments de vie. Leur secret ? Du contreplaqué, un lit pliant, des bancs extensibles et surtout une grosse couche de bien-être grâce à un savant choix de couleurs qui transforme cette chambre de bonne en espace cocooning où les matériaux chaleureux ne donnent pas envie de passer la nuit dehors pour oublier qu’on vit dans une boite d’allumettes. Encore une preuve que le proverbe anglais « less is more » prend tout son sens dans le design et peut-être qu’il est une piste à suivre pour repenser les habitats urbains. En écoutant Mini, mini, mini de Jacques Dutronc, évidemment…